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Strips Journal
1 juillet 2007

Education nationale, 10 000 postes supprimés en 2008 - par Snut - 30 juin 2007

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Commentaires
S
Effectivement, depuis la première annonce de 10 000 postes supprimés, une autre annonce a été faite réévaluant ce nombre à 17 000.<br /> <br /> L'article suivant est extrait du site<br /> Libération.fr >> http://www.liberation.fr/actualite/societe/265296.FR.php<br /> <br /> Selon «les Echos», il s'agirait de la volonté du ministère de l'Economie et des Finances. Une posture tactique pour mieux faire avaler les 10.000 suppressions évoquées dans un premier temps par le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos?<br /> <br /> Le ministère de l’Education nationale pourrait perdre jusqu’à 17.000 postes à la rentrée 2008. L’information, parue dans le quotidien économique Les Echos de jeudi, a fait l’effet d’un choc. Jusqu’ici le ministre Xavier Darcos ne parlait «que» de 10.000 postes supprimés, dans le cadre du non remplacement d’un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique. Les grands syndicats de l’enseignement avaient aussitôt réagi, estimant que les tâches de plus en plus lourdes incombant à l’école ne pourraient plus être correctement assumées.<br /> <br /> Interrogé, le ministère a refusé de confirmer ou d’infirmer le chiffre des Echos, estimant qu’il n’était pas sourcé. Il soulignait aussi que Xavier Darcos avait toujours pris soin d’indiquer qu’il évoquait un «ordre de grandeur», susceptible donc d’être affiné… En fait le ministre semble avoir pris ainsi une position de négociations. La tactique est ancienne: on prend le chiffre le plus bas – 10.000 –, on laisse les organisations syndicales protester et l’on brandit ensuite ce mécontentement pour montrer, lors de la négociation, que la situation deviendrait intenable au-delà de 10.000 suppressions de postes.<br /> <br /> Dans le cadre de la réduction de la fonction publique promise par Nicolas Sarkozy, le ministère de l’Education nationale est au premier plan. Il compte plus de la moitié des fonctionnaires d’Etat – soit 1,2 million de personnes. Entre 30 et 35 000 – des enseignants, des administratifs, etc. – devraient partir à la retraite en 2008. Dès lors, le ministère du Budget aurait eu un raisonnement purement comptable, divisant ce chiffre par deux pour obtenir les suppressions de postes.<br /> <br /> Au ministère, on se veut rassurant: «Partout où il y aura des élèves et des besoins, il y aura des professeurs en nombre suffisant.» Les coupes toucheront essentiellement le second degré, dans la mesure où le nombre d’élèves augmentent dans le primaire, depuis quelques années déjà. Dans le secondaire, où l’on compte 1 professeur pour 11,3 élèves, au pire on se retrouvrait à 1 pour 11,5. Parmi les idées évoquées par le ministre pour «rationnaliser» les effectifs: un regroupement des options rares dans le même établissement.<br /> <br /> La discussion ne fait que débuter, par voie de presse, avec Bercy. Les arbitrages bugétaires devraient s’achever courant août. Le ministère de l’Education saura alors à quelle sauce il sera mangé.
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G
N'ont-ils pas parlé de 17000 postes d'enseignants? Moi qui croyait que l'éducation était la priorité des priorités pour une démocratie moderne! Quel naïf je fais! L'objectif de privatiser l'Education Nationale se précise... <br /> <br /> Gael.
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S
En fait, c'est pas très compliqué...<br /> 1. Il faut savoir dessiner ( ben oui c'est le minimum ).^^ <br /> 2. Ce n'est pas une obligation totale, mais Strips Journal publie surtout des dessins et strips satiriques, donc...<br /> 3. Il faut avoir un site-blog perso pour présenter ses dessins au public.<br /> ( ou avoir été publié dans la presse ).<br /> 4. La rédaction de strips journal choisi de temps en temps un dessin qui lui plait et le publie sur sa page d'accueil et sur une page permanente avec un lien vers le site du dessinateur.<br /> <br /> L'objectif est que tout le monde y trouve son compte. Le dessinateur ( avec le lien qui envera des lecteurs de Strips Journal sur son site perso. ) et Strips journal en publiant de chouettes dessins qui nous plaisent et qui nous espèront plairont à ses lecteurs.<br /> <br /> Petite précision fort utile. Les publicités apparaissants dans Strips journal nous sont imposées par notre hebergeur Canalblog.com en échange de l'utilisation gratuite de son interface.
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A
j'aurais voulu savoir comment dessiner pour ce blog ^^
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S
L'article suivant est extrait du site<br /> Libération.fr >> http://www.liberation.fr/actualite/societe/264400.FR.php<br /> <br /> <br /> Syndicats enseignants et opposition en colère<br /> L’annonce par Xavier Darcos de la suppression de 10 000 postes provoque un tollé général.<br /> Par Véronique Soulé<br /> QUOTIDIEN : samedi 30 juin 2007<br /> <br /> Apeine la tension retombée sur la réforme des universités, un nouveau projet provoque un tollé dans le monde enseignant : l’annonce par le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, de la suppression de 10 000 postes en 2008. Les syndicats, qui contestent déjà les 5 000 suppressions de la rentrée 2007, sont montés au créneau, pris de court par l’ampleur de l’annonce. «Ahurissant et inacceptable», a lancé le syndicat majoritaire dans le primaire, le Snuipp.<br /> <br /> Franchise. Interviewé jeudi sur BFM-TV sur la réduction de la fonction publique, Xavier Darcos avait répondu avec une belle franchise : «Nous serons dans des chiffres aux alentours de 10 000.» Il avait rencontré le matin même le ministre du Budget, Eric Woerth. Conformément à la promesse de campagne de Nicolas Sarkozy, celui-ci a déjà annoncé que 30 000à 40 000 fonctionnaires partant à la retraite ne seront pas remplacés. Le ministère de l’Education étant de loin le plus gros - avec 1,2 million de fonctionnaires -, il devait contribuer à sa hauteur. Les arbitrages définitifs devraient toutefois n’avoir lieu que fin août.<br /> <br /> «Une telle mesure continuerait de remettre en cause la scolarisation des élèves en maternelle, alourdirait les effectifs par classe, et rendrait encore plus difficile la scolarisation des enfants en situation de handicap», estime le secrétaire général du Snuipp, Gilles Moindrot, dans un communiqué. Il pointe la hausse des effectifs dans le premier degré : «En 2015, le nombre d’élèves aura augmenté de 176 000 élèves par rapport à 2005.»<br /> <br /> Le Snes, syndicat majoritaire dans le second degré, dénonce lui le «double discours inacceptable». Le ministre, explique-t-il, répète «sa volonté de mettre en place des études dirigées en fin d’après-midi dans les collèges, payées en heures supplémentaires aux enseignants volontaires». Or dans le même temps, il annonce la suppression d’environ 10 000 postes.<br /> <br /> Atmosphère. Cette annonce du ministre risque d’empoisonner l’atmosphère des assises sur le métier d’enseignant qui vont s’ouvrir à la rentrée. Durant sa campagne, Nicolas Sarkozy a en effet promis de revaloriser la profession, soulignant notamment la modestie des salaires des professeurs eu égard à leurs années d’études, les difficultés accrues d’enseigner, etc. Les syndicats redoutent qu’il veuille les «faire travailler plus pour gagner plus».<br /> <br /> Les partis d’opposition, plutôt discrets sur la réforme universitaire, se sont joints au tollé. Le PS a condamné «fermement» les suppressions annoncées, «après cinq années de coupes budgétaires massives». Le PCF a dénoncé «une politique de démantèlement du service public de l’enseignement dont l’objectif est la mise en place d’une école à plusieurs vitesses adaptée aux besoins de l’économie capitaliste mondialisée». L’Education nationale a déjà perdu plus de 60 000 postes depuis 2002, rappelle-t-il. La LCR enfin parle de «sabotage organisé» et appelle à une mobilisation à la rentrée.
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